Les joueuses de la Liga Femenina ont finalement trouvé un accord avec la ligue après avoir été en grève depuis début septembre. Elles réclamaient de meilleurs salaires ainsi que de meilleures conditions d’entraînement et de formation. La première journée de championnat avait déjà été annulée en raison de cette grève et il était urgent de trouver une solution alors que la deuxième journée était prévue pour vendredi. Dans un communiqué publié dans la nuit de mercredi à jeudi, la Liga F a annoncé une série d’engagements envers les joueuses, dont un salaire minimal assuré.
Un accord bénéfique pour les joueuses
Selon cet accord, les joueuses toucheront dès cette saison un salaire minimum de 21 000 euros, pouvant aller jusqu’à 23 000 euros en fonction de la croissance des revenus commerciaux de la compétition. Pour la saison 2024-2025, ce salaire passera à 22 500 euros, avec une possibilité de gagner jusqu’à 25 000 euros. Enfin, pour l’exercice 2025-2026, le salaire atteindra 23 500 euros, pouvant aller jusqu’à 28 000 euros. Cet accord couvre actuellement les trois prochaines saisons.
Les joueuses se sont félicitées de cette avancée, bien que des questions subsistent quant au développement de la formation et à l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Néanmoins, la Liga F a salué « l’engagement et les efforts répétés des clubs durant le processus de négociation, qui ont été fondamentaux pour parvenir à cet accord si nécessaire, tout en veillant à la durabilité de la compétition ».
Une victoire pour le football féminin espagnol
C’est la deuxième victoire en un mois pour le football féminin espagnol. En août dernier, la Fédération espagnole de football avait annoncé une augmentation substantielle des salaires des joueuses de la Liga Femenina, avec un salaire minimum porté à 16 000 euros par saison. Cet accord avec la ligue vient renforcer cette avancée et montre la volonté des joueuses de continuer à se battre pour l’égalité et l’amélioration de leurs conditions.
Les joueuses de la Liga Femenina ont montré leur détermination en se mettant en grève pendant près de deux semaines pour faire entendre leurs revendications. Elles ont reçu un soutien massif de la part de la communauté du football féminin, ainsi que de nombreux joueurs et joueuses professionnelles.
Ce mouvement de grève est une étape importante dans l’histoire du football féminin en Espagne. Il démontre la volonté des joueuses de s’affirmer et de se battre pour obtenir la reconnaissance qu’elles méritent. Les prochaines saisons de la Liga Femenina s’annoncent ainsi plus prometteuses, avec des joueuses mieux rémunérées et des conditions de travail améliorées.
Des efforts à poursuivre
Cependant, malgré ces avancées, il reste encore beaucoup à faire pour atteindre une véritable égalité entre le football masculin et le football féminin en Espagne. Les disparités salariales et les inégalités de traitement persistent, même si des progrès significatifs ont été réalisés ces dernières années.
Il est donc essentiel que les joueuses continuent de se battre et de faire valoir leurs droits. L’obtention de meilleurs salaires et de meilleures conditions d’entraînement et de formation n’est qu’une étape vers une égalité totale. Il est également nécessaire de promouvoir le football féminin et de lui donner une visibilité accrue, tant au niveau national qu’international.
Conclusion
En conclusion, l’accord entre la Liga F et les joueuses de la Liga Femenina est une victoire pour le football féminin en Espagne. Les joueuses bénéficieront désormais d’un salaire minimum assuré, grâce à un effort conjoint de la ligue et des clubs. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour atteindre une véritable égalité entre le football masculin et le football féminin. Les joueuses doivent continuer à se battre pour obtenir des conditions de travail équitables et pour promouvoir une plus grande visibilité du football féminin.